mercredi 11 juillet 2012

ALSTADTFEST/saarbruecken #4


Notre périple en Allemagne a été un bon moment pour nous 6. Outre le plaisir de jouer, toujours renouvelé, ce fût également de nous "vivre" en petit groupe. 
Loin de nos vies bien rangées, loin de nos familles, nos amis, quelques heures, quelques heures seulement, mais des heures importantes.

Alors nous avons aimé ces moments, et comme nous sommes définitivement ouverts vers vous, vers nos proches, nous avons raconté, raconté encore. Au fil du temps les récits vont différer, nos visions vont changer, mais il restera de bons moments, éternels et éphémères comme la musique.

 
Alain nous fait une fleur !
Il imite Darry Cowl à Sarrebruck ... Il a osé !
Alain se met au vert, le temps d'une chanson d'Arnaud Fleurent Didier.




Mathieu, Cédric , JC, Francky et Alain s'enfileront une pizza au chorizo avec de la bière, de la bière... Au resto, je n'ai eu mon coca zéro qu'au bout de 25 minutes ! 
Ce n'était pas très évident pour eux de servir 

"fünf bier und ein coca zero !"



Un immense merci à Gerd Heger ( assis à côté de Mathieu)
échangeant avec David de Betamax

Plus tard, nous avons passé une très jolie soirée avec Gilles Maire et les Jetés de l'Encre, Betamax, un des membres de "Sarrebruck Libre", une journaliste d'humeur joyeuse et quelques noctambules attirés par les bulles et les sons de ces boeufs.


Il y a eu des compos, des reprises de Renaud, de Tri Yann, quelques valses, un reggae, des regards échangés, des guitares affûtées, des citations déclamées, des complicités naissantes, des étoiles, des bougies d'anniversaire, des verres cassés, des verres partagés, des flash et des gouttes, des "au revoir" au gout "d'à bientôt", des retours à l'hôtel bavards, des guirlandes qui se sont éteintes, des bancs qui se sont soulevés, des grimaces, des iphones espions, des scènes vides, des blancs, du noir ... mais surtout beaucoup d'émotion.


Avec Gilles, nous allons essayer de poursuivre l'aventure. les Jetés de l'Encre et les Rolling Sonotones auraient-ils des atomes crochus ? 
L'avenir nous le dira...


Le maitre de cette cérémonie futile et belle s'appelle Gerd heger. C'est le "Monsieur Chanson" de la radio sarroise. Un journaliste de talent qui aime les gens, les artistes, la francophonie et toutes les richesses des mélanges, des fusions, des attentions et des intentions. 
Merci l'ami !


Petit déjeuner tardif le lendemain matin , 1er juillet 2012
Le lendemain matin, après un petit déjeuné animé, nous avons repris le même chemin mais dans l'autre sens. Un dos, c'est pratique, ça fait voir qu'on s'en va !
Alors nous avons tourné le dos, remis le GPS en route, rallumé les portables, jeté les CD de Cédric par la fenêtre. On s'est raconté des moments du concert, des paroles oubliées, un son bloqué, un ampli paresseux, un bouton pas "démuté"...

On s'est parlé de nos futurs étés : Mathieu a bien gardé son secret, JC a fait le malin, Alain a rigolé, Franck a fumé de l'eau, Cédric a fait son fatigué et j'ai filmé quelques uns de ces instants pour me les remémorer encore ... encore ... encore ...


Fatigués ...

Fatigués ...

Petit cadeau reçu à la fin du concert
des mains d'un spectateur.
Ça me change des soutiens gorges que les filles me jettent
habituellement de façon frénétique ...
Beaucoup plus "classes" les allemand(e)s

Nous avons retrouvé nos badges "artistes" ... Mais pour voir de quelle façon certains les portent, il vous faudra me demander la photo par mail ou sur Facebook. Cédric et Franky ne veulent pas dévoiler tous leurs secrets anatomiques au yeux du monde entier ... demandez et vous verrez... Promis !


1653 kilomètres parcourus
60 heures loin de nos proches
60 heures proches
20 heures de camion
12 chargements de matériel
10 chansons chantées
6 CD vendus
3 chambres d'hôtel
1 heure de concert

100 000 moments heureux partagés

::: Saarbrücken / 29-30 juin-1er juillet-2012






1 commentaire:

  1. Merci à toi Christophe pour avoir pris la peine de retracer ces merveilleux moment.
    Merci pour le texte que tu as su coucher sur la page numérique de ce blog artistique.
    Merci pour les images que tu as fait resurgir de ce week-end inoubliable.
    Merci pour les mots que tu as employé, si justement dosés, si finement choisis, mais si vrai.
    Merci pour m'avoir offert une bien belle prose qui m'a fait légèrement frissoner lorsque les instants qu'elle invoquait venaient à se présenter à mon esprit.
    Merci à toi, merci à vous, et merci à nous. Je nous aime !

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